Les fonds souverains, Entre affirmation et dilution de l’État face à la mondialisation

En tant que mécanismes d’investissements internationaux à long terme possédés ou contrôlés par des États, les fonds souverains illustrent certaines des ambivalences caractérisant le positionnement de l’État face à la mondialisation. Par leur origine publique, ils contribuent notablement à l’affirmation de la personnalité étatique face aux menaces de déstabilisation qu’entraîne la mondialisation des mouvements de capitaux ; parce qu’ils empruntent aux mécanismes d’investissement privés leurs modalités d’action, ils peuvent également être perçus comme la marque d’une dilution de l’État dans la logique de la mondialisation.

La journée d’études que le laboratoire « Forces du droit » de l’Université Paris 8 a consacrée à ces entités hybrides a d’abord eu pour objet d’identifier le phénomène, tant dans ses dimensions juridique que stratégique. Les multiples questions que soulève en droit l’avènement de ces fonds sur la scène mondiale ont ensuite été examinées, qu’il s’agisse des tentatives – plus ou moins convaincantes – d’encadrement de leurs activités, des problèmes que peut poser leur participation à des mécanismes de règlement des différents ou encore des instruments de protection que les États hôtes de leurs investissements ont cherché à ériger individuellement ou collectivement. En abordant ces thèmes, les contributeurs à cet ouvrage dessinent les traits que prend la figure contemporaine de l’État face à la mondialisation.

Liste des contributeurs :

  • Mathias Audit, Régis Bismuth, Pierre Bodeau-Livinec, Dominique Carreau, Laurence Dubin, David Gaukrodger, Patrick Juillard, Jean-Philippe Kovar, Guillaume Le Floch, Francesco Martucci, Franck Tannery

Commande

  • soit aux Editions A. PEDONE – 13 Rue Soufflot – 75005 PARIS,
  • soit par télécopie: + 33 (0)1.46.34.07.60 ou sur editions-pedone@wanadoo.fr – 26 € l’ouvrage – 32 € par la poste.
Les fonds souverains, Entre affirmation et dilution de l’État face à la mondialisation

Auteur(s)

P. Bodeau-Livinec