Robert F. Kennedy, la foi démocratique

Jean-Pierre Mignard Hugo Roussel

Robert F. Kennedy est une grande figure de la vie politique américaine, éclipsée à l’étranger par l’aura de son frère John, président charismatique assassiné le 22 novembre 1963. Directeur de campagne de ce dernier, ministre de la Justice (Attorney General) dans son gouvernement, puis sénateur de l’État de New York, il se lance à son tour dans la course à la Maison-Blanche en 1968. Mais il est lui aussi assassiné, le 5 juin 1968, alors qu’il vient de remporter la primaire de Californie.
C’est un personnage singulier, un catholique fervent, un lutteur passionné et parfois violent, un homme d’action animé de spiritualité dont les combats – contre la corruption, le racisme et les discriminations, l’injustice et la misère – sont toujours d’actualité.

Dans ce portrait alerte et vibrant, Jean-Pierre Mignard, socialiste et catholique engagé, ne dissimule pas son empathie. RFK incarne à ses yeux la quintessence de la « foi démocratique » : celle d’un leader politique audacieux et vertueux, liant la force du verbe et la résolution de l’action. À l’évidence, son admiration exprime aussi une aspiration pour la France.

Robert F. Kennedy, la foi démocratique

Auteur(s)

Jean-Pierre Mignard, Hugo Roussel